Dans l’article précédent, je t’expliquais qu’un programme d’entraînement peut t’aider à optimiser tes résultats et surtout, s’il est personnalisé, sera adapté à ton objectif et à toi en terme de morphologie. Nous verrons ici si la musculation est compatible avec toutes les morphologies. Et aussi, pourquoi il est important de tenir compte de ta morphologie dans le choix des exercices grâce à une illustration sur un exercice bien connu et pratiqué : le squat !
Qu’est-ce que j’entends par morphologie ?
“Étude de la forme et de la structure externes des êtres vivants dans les différentes sciences biologiques” – Larousse.
Il s’agit ne pas uniquement d’une morphologie en H, A, V etc. comme nous l’entendons souvent dans le monde de la mode, mais plutôt de la taille des membres de notre corps. En effet, une personne ayant de grandes jambes n’aura pas le même trajet moteur à parcourir pour réaliser un squat par exemple. Et c’est valable pour l’ensemble des groupes musculaires que ça soit au curl biceps, développé couché etc.
La musculation est-elle adaptée à toute morphologie ?
Selon moi c’est le sport par excellence pour tenir compte de ta morphologie. Il existe des centaines d’exercices en musculation, et des milliers de façon de les adapter à chacun. Avec un peu de créativité, nous avons plusieurs possibilités que ça soit au poids de corps, à la machine guidée, barre, aux haltères. Ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres sports telle que la gymnastique par exemple.
De plus, n’oublions pas que la recherche d’esthétisme physique et l’inexistence d’un règlement technique sur la réalisation des exercices, sont ce qui distingue le culturisme de l’haltérophilie ou du Crossfit®.
L’intérêt de tenir compte de la morphologie en musculation ?
L’exemple flagrant : la plupart des praticiens en musculation sont focalisés sur l’amplitude de mouvement. Effectivement en règle générale pour avoir un meilleur ressenti l’amplitude est importante. Toutefois si nous nous questionnons sur le squat traditionnel, certains diront qu’un “vrai squat” est descendu en-dessous de 90°.
Selon moi, la recherche d’esthétisme physique est ce qui différencie la musculation de l’haltérophilie. Effectivement en haltérophilie un squat au-dessus de 90° n’est pas validé. Néanmoins, lorsqu’on est dans un objectif de culturisme, à la recherche du perfectionnement physique, nous cherchons davantage à cibler certains muscles. Cela afin de les développer nos muscles, plutôt qu’à valider des répétitions sur un exercice.
Au squat, plus tu descends en amplitude plus tu cibleras les ischios et les fessiers. Si tu souhaites développer tes quadriceps, le demi-squat à 90° est à privilégier. Etant donné que tu ne les étires pas de trop, l’engagement de tes quadriceps est plus important. Ils restent sous tension. A savoir que lorsque tes quadriceps s’étirent, les ischios (muscles antagonistes) se contractent. Ainsi, la technique est importante mais elle doit être en lien avec l’objectif de l’athlète.
Un peu plus loin…
Il y a également la position des pieds, du dos etc.. Les personnes de grandes tailles auront tendance, lorsque les pieds sont à la largeur du bassin, à pencher les épaules en avant pour compenser le déséquilibre arrière. Cela peut aboutir à des douleurs au bas du dos, car il se cambre ou au contraire est en rétroversion (vers l’avant). En règle général, plus les jambes sont longues, plus il faudra espacer les pieds. Cela permet de réduire le trajet moteur et ainsi de ne pas “plonger” les épaules vers l’avant.
Bien sûr, il existe toujours des exceptions. Si tu as eu l’habitude de réaliser le squat d’une certaine façon et que tu te portes bien et vois des résultats sur le développement de tes quadriceps alors ne change rien ! 😉
Résumé :
Le maître mot est l’adaptation, la musculation est un sport très adaptable alors profitons-en ! Ma mission : trouver des solutions pour aider chacun à se développer et parvenir à son objectif sans se blesser.
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